Le jeu-concours “Je connais mes devoirs” organisé par l’ONG Demeure d’amour à l’endroit des enfants des écoles publiques et privées du Littoral et de l’Atlantique a connu son épilogue. La phase finale des compétitions s’est déroulée le samedi 25 février 2023 à la salle polyvalente de la chaire UNESCO des Droits de la Personne et de la Démocratie de l’université d’Abomey-Calavi à la faveur d’une cérémonie qui a réuni autorités ministérielles, universitaires et membres de l’ONG et ses partenaires.
Désireuse d’œuvrer pour une meilleure éducation des enfants et d’inculquer à ces derniers, l’accomplissement de leurs devoirs avant la réclamation des droits, l’ONG Demeure d’Amour a lancé depuis octobre 2022, la première édition du jeu-concours “Je connais mes devoirs”.
La phase finale officiellement ouverte par le directeur départemental des enseignements maternel et primaire Atlantique Médard Comlan Zangronou, représentant du ministre de tutelle ce samedi, a opposé les cinq candidats qui ont pu franchir la première étape.
À en croire la fondatrice de l’ONG, Dr Colombe Sacramento Dossou, celle-ci a consisté à sensibiliser les enfants dans des écoles primaires du Littoral et de l’Atlantique pour montrer aux enfants qu’avant de réclamer leurs droits, ils doivent d’abord accomplir leurs devoirs. Elle a débouché sur une compétition de restitution écrite des acquis de ces sensibilisations. Les candidats parvenus à la phase finale ont exécuté soit un chant, une poésie, un conte ou ont réalisé un dessin devant un jury de quatre membres, présidé par le professeur Gérard Aïvo, parrain de l’événement.
Ainsi au terme des différentes prestations évaluées selon des critères bien définis et la délibération du jury, c’est Masha Biaou qui s’en est sortie vainqueure avec un total de 17,50 points. Elle est suivie de Précieux Tokpa, et de Merry Hinson respectivement deuxieme et troisième, avec 16,50 et 15,62 points. Masha Biaou remporte le premier prix composé d’un vélo VTT d’une valeur de 90 000 FCFA, des ouvrages scolaires et beaucoup d’autres lots. “Je suis très contente”, a-t-elle timidement confié. Heureuse de gagner le premier prix, Masha Biaou a exprimé sa gratitude aux organisateurs.
Des enfants de très bon niveau
Cette initiative cadre bien avec l’objectif 4 des ODD et la vision du gouvernement en matière de promotion de l’éducation des enfants. C’est pourquoi le DDEMP-Atlantique n’a pas manqué de réitérer l’engagement du ministère aux organisateurs.
Le président du jury, Gerard Aïvo, a rappelé par ailleurs que les enfants qui ont planché jouissent de très bons niveaux et ont compétitionné dans un esprit de convivialité et d’amitié. Il souligne que l’objectif est atteint de par les résultats obtenus et salue l’effort de l’ONG Demeure d’Amour pour avoir amené les enfants à appréhender l’importance de leurs devoirs à travers une méthode ludique.
Sidikatou Adamon, vice-présidente de la Commission béninoise des droits de l’homme également, membre du jury va dans le même sens et encourage les enfants à aller plus loin.
Quid de l’ONG Demeure d’amour ?
Il faut noter que l’ONG Demeure d’Amour a été fondée en 2018 afin d’accueillir des enfants en situation difficile surtout les orphelins, les enfants abandonnés, etc. Elle s’investit depuis quelques années dans la prise en charge entière des orphelins, des veuves et des enfants déshérités. Avec plus d’une quarantaine d’enfants âgés de 2 à 14, l’ONG Démeure d’amour assure leurs besoins fondamentaux. Tout ceci sur fonds propres et des dons.
Malgré ses moyens limités, l’ONG nourrit de grandes ambitions afin de garantir des conditions de vie saine et épanouissante et une éducation de qualité à ses enfants. Ainsi, en attendant de mettre sur pied des centres de formation professionnelle, elle organise “de petites formations pratiques en perlage, en tricotage, en élevage et jardinage afin de garantir de leur autonomisation future. Par ailleurs, une école maternelle et primaire est en cours de construction. Elle lance donc un appel aux généreux donateurs afin de venir en appui à la mise en œuvre de ses projets.
Serge ADJAKOU
