Conviés à une rencontre avec le chef de l’Etat Patrice Talon le 26 avril prochain, les secrétaires généraux des trois confédérations syndicales les plus représentatives du Bénin sont appelé à échanger avec le président sur le revalorisation des salaires des travailleurs. Une opportunité de satisfaction selon le secrétaire général de la confédération des syndicats autonome du Bénin Anselme Amoussou.
A travers une note en date du 07 avril 2022, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a annoncé la participation du chef de l’Etat Patrice Talon a la session ordinaire de la commission nationale de concertation, de consultation et de négociation collectives au titre de l’année 2022. Elle se tiendra le mardi 26 avril 2022 et aura pour principale sujet la revalorisation des salaires et le salaire minimum interprofessionnel garanti (Sming).
Selon Anselme Amoussou, secrétaire général de la confédération des syndicats autonome du Bénin (Csa-Bénin), cette rencontre représente une opportunité pour échanger avec le chef de l’Etat. C’est pourquoi il affirme au micro de Frisson radio, « On peut être satisfait. Le 26 avril, c’est une occasion au cours de laquelle, certainement, nous aurons l’opportunité de discuter avec le chef de l’Etat ».
La seule chose qu’il déplore est la participation du chef de l’Etat à une session ordinaire. Selon lui, il s’agit d’un événement extraordinaire qui devrait être nommé « session spéciale avec le chef de l’Etat ou séance extraordinaire avec le chef de l’Etat ». Excepté ce point, Anselme Amoussou souligne en outre le problème lié à aux carrières des sociétés d’Etat actuellement fermées ou liquidées sans que les droits des travailleurs ne soient liquidés. Il estime que la question de la revalorisation des salaires ne devrait pas être le seul point à aborder lors de ces échanges. Tout comme elle mérite d’être abordée, les autres préoccupations des travailleurs ne sauraient également être placées sous l’ombre. Il s’attend de ce fait à une séance d’échange exceptionnelle avec le chef de l’Etat pour de nouvelles initiatives.
Jocelyne KOUKPOLIYI