Inquiet de la sécurité des civils ukrainiens, la Russie annonce ce lundi l’ouverture de plusieurs couloirs humanitaires et l’instauration d’un cessez-le-feu. Une option que l’Ukraine rejette.
Devant l’insécurité qui prévaut actuellement en Ukraine, les civils ukrainiens se trouvent dans une insécurité. Pour pallier à cette crise, la Russie a décidé de créer des ouvertures de plusieurs couloirs humanitaires et l’instauration d’un cessez-le-feu local afin d’évacuer les civils présents dans les villes ukrainiennes. Il s’agit notamment de la ville de Kiev, Kharkiv, Marioupol et Soumy, principale ville en proie à de violentes tensions.
C’est pourquoi, dans une annonce diffusée ce lundi 07 mars 2022, le ministère russe de la Défense affirme que : « dans un but humanitaire, les forces russes déclarent un régime de silence à partir de 10 h (8 h en France) le 07 mars et l’ouverture de couloirs humanitaires.
Cependant, l’Ukraine ne semble pas en s’accorder avec cette décision. “Ce n’est pas une option acceptable”, a dit le vice-premier ministre ukrainien Iryna Verechtchouk. Son raisonnement trouve sa logique dans le fait que les couloirs en humanitaires en question dirigent tous vers la Russie, la Biélorussie ou l’Ukraine.
Or, l’occident a condamné l’offensive russe pour avoir tué des civils avec ces bombardements. Une accusation que n’accepte pas la Russie, car elle affirme être très attentive sur la sécurité des civils ukrainiens. De plus, Vladimir Poutine a annoncé l’envoi des forces spéciales pour défendre la population ukrainienne. Plus encore, MikhaÏl Mizintsev, chef du Centre national de gestion de la défense de Russie a fait état de plus de 142 500 personnes évacuées par les forces russes des zones de l’opération militaire spéciale.
Notons que malgré les interventions des différents États notamment celle du président français Emmanuel Macron, Vladimi Poutine est de plus en plus engagé à aller au bout de ces objectifs notamment la destruction des installations nucléaires civiles ukrainiennes. La troisième rencontre avec les délégations russes et ukrainiennes est prévue pour se dérouler ce lundi à la frontière biélorusse.
Jocelyne KOUKPOLIYI