Affaire Mali: Choguel MAÏGA sort de son silence

Lors d’une rencontre avec la délégation de la société civile  sénégalaise  à Bamako le premier ministre de transition du gouvernement Malien confie que le Mali ne veut plus d’ingérence étrangère dans sa gestion.

« Nous ne sommes pas une sous-préfecture de la France et le destin de l’Afrique se joue au Mali » a martelé Choguel MAÏGA, le premier ministre de transition ce jeudi 10 Février devant une délégation de la société civile sénégalaise venue apporter leur soutien au Mali suites aux sanctions de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et Communauté Internationale (CI).

Pour les autorités de transition, la CEDEAO, l’UA, l’UE, la France et la Communauté Internationale leur dictent  la solution à un problème qui ne concerne que le peuple malien. Car conformément à la charte  Nationale de cette transition adoptée en septembre 2020 après le coup d’Etat du président IBK, les nouveaux dirigeants ont une durée de 18 mois pour organiser les élections pour un retour à l’ordre constitutionnelle en 2022.

Notons que le 09 février, les dirigeants ont annoncé à travers un communiqué, vouloir mettre sur pied un comité CEDEAO-UA-ONU-MALI. Selon le gouvernement malien la décision découle de la recherche de solution conciliant les aspirations du peuple malien  et les demandes de la communauté Internationale.

Joanitha DEGBEAWO

 

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